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PRÉSENTATION DE VOTRE MANUSCRIT, à ne pas négliger, car un manuscrit mal présenté ne nous rend pas la lecture agréable. Mettez toutes les chances de votre côté en y faisant attention.
Pour votre corps de texte :
- Votre texte doit être impérativement justifié (c’est-à-dire aligner sur les marges de droite ET de gauche).
- En parlant des marges : 2,5cm convient très bien.
- Police de texte classique : Times New Roman en taille 12.
- En début de chaque paragraphe, on automatise l’alinéa de 0,5 cm.
- L’interligne simple (valeur de 1) ou valeur de 1,15 cm.
Pour vos titres de chapitre :
Pour la police vous pouvez en choisir une plus fantaisiste, mais attention à la lisibilité.
Ouvrez quelques livres de votre bibliothèque pour observer la mise en forme des débuts de chapitre et inspirez-vous en pour créer celle qui vous plaît. Et gardez la même tout au long de votre écrit !
Pour les dialogues :
- Pas de guillemets ! Cela alourdit la lecture, surtout s’ils sont mal utilisés.
- Pour présenter les dialogues, contentez-vous d’un tiret cadratin, suivi d’un espace : — (pas de « tiret du 6 » : -). N’utilisez pas les puces automatiques.
- Présentez vos incises dans les règles de l’art, voici un article de blog qui vous explique les bases : cliquez ici!
- Variez les verbes de paroles, pas besoin d’incises à chaque dialogue, cela alourdit la lecture. Évitez aussi que les incises coupent trop souvent les dialogues au milieu, surtout si la réplique est courte.
Pour l’imaginaire, bien souvent, il y a des termes inventés pour votre histoire : prêtez attention que l’orthographe ne change pas en cours de route, ni les noms de personnages ou de lieux.
CONSEILS POUR VOTRE STYLE, nous vous présentons quelques erreurs courantes qui peuvent diminuer les chances de votre manuscrit face au comité de lecture.
Prêtez attention à éviter les répétions, limiter l’utilisation d’adverbe en -ment. Lisez à voix haute ou faites lire à voix haute par quelqu’un d’autre votre manuscrit pour repérer les phrases trop longues ou complexes.
Varier le rythme (phrase courte/longue/moyenne). Dans les moments d’action, les phrases plus courtes permettent d’accentuer la sensation de vitesse et d’urgence. Pour les descriptions calmes, les phrases longues peuvent être utiles. Jouez avec la longueur des phrases pour garder le lecteur attentif. Voici un bon exemple (traduction d’une citation de Gary Provost)
Variez la structure de vos phrases (éviter de ne faire que du sujet + verbe + complément)
Faites attention à vos dialogues, voici quelques exemples : quand ils parlent vos personnages ne s’arrêtent pas de bouger, trouvez une manière de parler distincte pour vos personnages, transmettez la personnalité de vos personnages dans le dialogue, pas de dialogue d’exposition. Ils sont détaillés et expliqués dans ce très bon article.
Pour faire des descriptions intéressantes et pas interminables :
- Alléger la description en choisissant quelques détails clés pour zoomer.
- Animer la description avec de l’action et/ou pensée du personnage
- Connoter la description d’un moment-clé avec le champ lexical d’une émotion ou d’un sentiment du personnage pour donner plus de poids à la description
CONSEILS POUR VOTRE HISTOIRE, afin de s’assurer que le fond est travaillé et cohérent.
- En deux chapitres, votre histoire doit déjà se lancer, puisque nous ne vous demandons que les deux premiers chapitres pour commencer.
Pour éviter un début trop long, vous pouvez supprimer le superflu : le lecteur n’a pas besoin de tout savoir sur le protagoniste ou sur le monde dès le premier chapitre. Vous avez tout un roman pour développer votre monde alors ne débitez pas tout dès les premières lignes.
- Traquez les incohérences.
Faites lire à des personnes extérieures (l’auteur a souvent du mal à adopter un regard neutre sur son propre texte) pour savoir si les personnages sont cohérents, que l’histoire n’oublie aucun élément important, que votre narration ne se contredit pas d’une ligne à l’autre. Nous recommandons la conseillère littéraire Mélodie Ambiel (https://www.facebook.com/auclairdetaplume) et les Sentiers d’Elebora pour le travail de bêta-lecture (https://sentiersdelebora.fr/)
- Bien jouer avec l’information
Rien ne sert de garder des informations capitales sur le protagoniste dans le seul but de créer une surprise ou d’en garder sous le pied. Plus tôt, le protagoniste est caractérisé, plus le lecteur goûte les péripéties.
4 grandes manières de jouer avec l’information et les sentiments que cela donne au lecteur :
Le suspense | Tension, attente | Le personnage a les informations, le lecteur aussi. L’auteur joue ainsi sur le péril de l’action en cours. |
Le mystère classique | Curiosité | Le personnage est en manque d’information. Il cherche. Le lecteur cherche avec le personnage. |
Le mystère lecteur | Enquête | Le personnage a les informations, mais pas le lecteur. Ne pas abuser de cette technique. |
Le surplomb | Appréhension | Consiste à donner plus d’informations au lecteur qu’au personnage |
CONSEILS POUR VOS PERSONNAGES, une bonne histoire écrite avec un beau style, mais avec des personnages mal travaillés c’est seulement deux tiers du travail de fait.
- Évitez que votre personnage principal soit trop parfait.
S’il n’a aucun défaut, on a l’impression que toute l’histoire est due à la malchance. Il faut que le caractère du protagoniste conduise l’histoire. Il doit commettre des erreurs, il doit se créer plus de problèmes qu’il n’en résout.
Exemple. : il est immature, pas armé, soit des problèmes avec des valeurs contradictoires, jauge mal l’adversité ou se ment à lui-même.